Le restaurant semble un boudoir griffé au goût du jour, mais on imagine le chef (Jean-Louis Nomicos) confronter à une clientèle pas piquée des hannetons. Celle du Seizième. Elle n’est pas des plus faciles, transportant avec elle sa neurasthénie cossue, ses habitudes ancrées, ses certitudes. Pour autant, les Parisiens dans leur ensemble, constituent une des clientèles des plus ardues, rarement contente, acide, mal lunée. Il est des quartiers plus bienveillants, cléments, je pense ainsi au XXeme où je suis allé déjeuner encore hier. Le voici donc confronté à des appétits particuliers. Comment les séduire, les réveiller, les concerner ? Ce doit être encore plus dur que de préparer des oursins. Le service en salle procède également avec cette application soucieuse. […]
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